L’Âge de la Némésis (1945 à nos jours)
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Bibliographie et Table des Matières
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UNE
HISTOIRE DE SAINT-JEAN-SUR-RICHELIEU
PRÉFACE, 2017
Si
je remets aujourd'hui les textes d'Une
histoire de Saint-Jean-sur-Richelieu, ce n'est sûrement
pas pour rendre hommage à une population dont l'absence de dignité
et d'honneur est tout à mon avantage.
Ce
texte, je le remets pour les historiens, les anthropologues de
l'avenir, tous ceux qui s'intéresseront à une ville dont le nom
aurait pu (et dû) être fictif. Depuis 50 ans, les édiles de
Saint-Jean-sur-Richelieu sont le pire ramassis de corrompus
politiques qui phagocytent les budgets municipaux ou entourent les
députations, tant au provincial qu'au fédéral. Totalement vidés
de toute intelligence, de tout projet pour ressourcer leur patelin
endormi au gaz, plutôt que de faire une édition livre de ce texte,
ont gaspillé les fonds publics à une murale sans intérêt qu'ils
n'entretiendront pas plus qu'ils n'ont entretenu jusqu'ici leur
patrimoine historique.
On
pourra dire que personne ne m'a rien demandé. Et c'est vrai. Qu'on
ne m'a jamais promis ni salaire, ni emploi, ni quelques fonctions
pour profiter de mes mérites. Et c'est vrai. On pourra dire qu'on a
préféré piller ces ouvrages plutôt que de les valoriser. Et c'est
vrai. On pourra dire également que toute la population de la ville
ne doit pas souffrir de la négligence douteuse de ses édiles tant
elle a, par certains, manifester une bonne volonté aussi
ostentatoire que vaine. Et c'est encore vrai. Mais cela ne change
rien à ce que je viens d'écrire. Cinquante ans de saloperies
municipales témoignent en ma faveur.
Aussi,
restera-t-il aux historiens et aux anthropologues de l'avenir un
modèle afin de réfléchir et comprendre comment une ville
québécoise naît, se développe, dépérit et meurt. Car
Saint-Jean-sur-Richelieu est une ville sans attrait, morte, vieillie
dans ses façades gelées. Les citoyens les plus riches s'amusent à
jouer aux personnages historiques en faisant des soupers fins sur le
Pont Gouin ou en faisant du radicalisme péquiste au nom d'une
identité qu'ils n'ont même pas su conserver pour leur ville et
prétendent défendre pour l'ensemble du Québec. Autant d'hypocrisie
et de mauvaise volonté me font plaindre ceux qui demeurent encore
dans ce trou noir ou pour respirer, vaut mieux s'expatrier et faire
ce que l'on a à faire en s'adaptant une identité autre qui, au
moins, aura un écho respectable.
Quoi
qu'il en soit, et je ne m'étendrai pas sur des ressentiments vains.
La ville de Saint-Jean-sur-Richelieu m'écoeure et à la manière de
Gide, je terminerai sur ces mots : Johannais, je vous hais.
Jean-Paul
Coupal
17
mars 2017
BIBLIOGRAPHIE
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Consultations
d’hebdomadaires Le Canada-Français, Le Richelieu, etc.
TABLE
DES MATIÈRES
Présentation
Survol
historiographique.
L’Âge
Militaire
L’histoire,
c’est d’abord de la géographie.
La
rivière Richelieu.
Flore
et faune régionales.
La
vocation agricole naturelle de la Vallée du Richelieu.
Histoire
géologique de la Vallée du Richelieu.
Le Richelieu,
drain de la Mer de Champlain.
L’établissement
des Amérindiens.
Pénétration
de la Vallée du Richelieu par les Français.
Après
les militaires, les missionnaires.
Les
débuts de la vocation militaire de Saint-Jean.
Le
fort Sainte-Thérèse.
Le
fort L’Assomption ou fort Saint-Jean. 1666.
Clément
Sabrevois de Bleury et le four à goudron.
Les
premiers colons sous le Régime français.
Le Fort aux Marangouins.
Le
Chemin de Saint-Jean.
Le fort Saint-Jean et la Guerre de la Conquête.
Querelles entre Christie et Hazen.
Bilan du peuplement.
Résistance du Fort Saint-Jean lors de l'invasion
américaine. 1775.
Après-coup de l’occupation
américaine.
Notes.
L’Âge de Croissance
Le fort Saint-Jean comme chantier naval.
L’arrivée des Loyalistes au fort Saint-Jean.
Intrigues étrangères à la frontière
canado-américaine.
Les premiers trains de bois.
La naissance de Dorchester.
Dorchester : ville mal-famée.
L'arrivée des frères Marchand.
Indices d’une maturation certaine.
Dorchester au sein de l’organisation politique du
Bas-Canada.
La guerre de 1812-1814.
Les églises protestantes.
Fondation de la paroisse Saint-Jean-l'Évangéliste.
Premiers instituteurs.
Croissance de la première économie locale.
Le pont Jones.
Première poussée démographique.
Amélioration du transport routier.
Première révolution dans les transports : le chemin
de fer.
Seconde révolution dans les transports : le canal de
Chambly.
Les Troubles de 1837-1838 et le coup de force de
Denis-Benjamin Viger.
Un Patriote d’opérette. Félix Poutré.
Actes législatifs concernant Dorchester.
La municipalité de Paroisse Saint-Jean-L’Évangéliste
et le duel entre les Trente propriétaire-fondateurs et le notaire Démaray.
Le maire Nelson Mott et la fondation du village de
Saint-Jean.
Aspect de Dorchester au milieu du XIXe siècle.
François Bourassa, député au Parlement du
Canada-Uni.
L’auto-détermination comme facteur du dynamisme de
Dorchester.
Notes.
L'Âge du Prestige § 1.
Les Très Riches Heures des industriels Farrar
Un Siècle d’Or.
État démographique de Saint-Jean pour l'ensemble de
l'âge de prestige.
Poursuite du commerce maritime.
Un
modèle de commerce : Mott & Pattee.
Essor commercial.
Une rue remplie d’hôtels.
La Place du Marché.
Implantation des premières banques.
Les moulins Langelier et Bousquet.
Les grandes poteries de Saint-Jean.
Premiers maires de Saint-Jean.
L'apparition de la presse à grands tirages.
Établissement de la circonscription judiciaire.
Fondation d’une branche de la Société
Saint-Jean-Baptiste. 1867.
Saint-Jean lors de la Guerre civile américaine
(1861-1865).
La menace fenian.
Charles-Joseph Laberge et l’opposition à la
Confédération (1867).
François Bourassa persiste à la tête du comté
fédéral de Saint-Jean.
Félix-Gabriel Marchand (1832-1900).
Un Yankee à Saint-Jean.
L’aqueduc Molleur.
Le premier asile psychiatrique de l'ouest du Québec
- Le docteur Henry Howard.
Le meurtre des femmes Bizaillon.
Un guide d’affaires en 1867.
Évolution de la cure de la paroisse
Saint-Jean-l'Évangéliste.
Progrès dans l’éducation.
Développement des œuvres de charité.
Le pont du Central-Vermont.
Le «Grand Feu» du 18 juin 1876.
Notes.
L'Âge de Prestige § 2.
Les Très Riches Heures de Félix-Gabriel Marchand
La relève de la ville.
Premier service téléphonique.
Accroissement de l'industrie hôtelière.
Crise agricole et déclin du port de Saint-Jean.
La poterie MacDonald.
Prolétarisation
et début du mouvement ouvrier.
Origine des activités financières à Saint-Jean.
Louis Molleur (1828-1904).
La Banque de Saint-Jean.
Les municipalités.
Bourassa,
Béchard, Tarte.
La marche de Marchand vers le pouvoir.
Félix-Gabriel Marchand, Premier ministre et
son projet de Ministère de l’Éducation.
Mort de Félix-Gabriel Marchand. 25 septembre 1900.
Évolution de la paroisse sous le curé Aubry.
Éducation fin-de-siècle.
Hôpital de la rue Longueuil.
Pompes funèbres et cimetières.
Du Franco-Canadien au Canada-Français.
Saint-Jean
1900 : les Gaietés johannaises.
Joséphine Marchand-Dandurand : une éducation
libérale au XIXe siècle.
L'opéra Black de Saint-Jean.
Nouvelles voies ferrées et nouvelles gares.
Premiers parcs de verdure.
Un scandale de mœurs
qui fait jaser.
Second incendie dévastateur. 1904.
Notes.
L'Âge de Prestige § 3.
Les Très Riches Heures de la Singer
L'implantation de l'usine Singer à
Saint-Jean.
Affluence d’entreprises industrielles étrangères et
création d’industries locales.
La mutation des usines de poteries sanitaires.
Dur éveil du mouvement ouvrier.
Le trauma Singer.
Fermeture de la Banque de Saint-Jean.
Arrivée
des grandes banques étrangères.
Des
commerces. Gros et Petits.
Crise dans le monde agricole.
La Fée Électricité.
Reprise des activités militaires avec la Grande
Guerre.
Les maires de Saint-Jean de la première moitié du
XXe siècle.
Députation
fédérale au milieu du XXe siècle.
Un député de Saint-Jean termine sa carrière en
prison.
Impromptus dans le comté provincial de Saint-Jean.
Deux nouvelles paroisses.
Harmonie de la vie religieuse à la paroisse de
Saint-Jean.
Création du diocèse de Saint-Jean (1933) et vie
diocésaine.
Nouvelles écoles.
La querelle du Collège de Saint-Jean.
La Villa des Pères Jésuites à Saint-Jean.
Développement des services de santé.
Arsène Bessette et son roman, Le Débutant.
Louis-Omer Perrier à la barre du Canada-Français.
Apparition de l'hebdomadaire Le Richelieu.
La Radio.
Centres d’informations.
L'apparition de l'automobile à Saint-Jean.
Une nouvelle forme de pollution.
Le pont Gouin.
Visiteurs célèbres de passage à Saint-Jean.
Des activités sportives à Saint-Jean.
La pendaison d’Henry Frazer.
Une affaire scabreuse : le meurtre de Gratia Marcil.
Heures de crise.
La fin d’une époque paisible.
Notes.
L’Âge de la Némésis
La Némésis de la créativité.
Déplacement du cœur
géographique de Saint-Jean.
Rivalités entre commerces aux détails et grandes
surfaces.
L’affaire Westcliff.
La longue agonie de la Singer.
Les Longtin et les Savoy.
Le Village suisse comme projet de développement
immobilier lié à une entreprise étrangère.
L'époque de la Westinghouse.
La fin de l’ère industrielle.
Histoire
syndicale et luttes ouvrières.
Le
fantôme à la charrue.
Le fantôme à l’épée.
Le spectre aux ballons.
Le gouvernement municipal.
La députation fédérale depuis 1945.
Le mandat de Paul Beaulieu, député de l’Union
Nationale.
Beaulieu, Ministre de l’Industrie et du Commerce.
La députation provinciale depuis 1960.
Les référendums de 1980 et 1995 dans le comté de
Saint-Jean.
Presse et radio locales.
Déclin de la pratique religieuse.
Des écoles : petites et grandes.
Ancien et nouvel hôpital de Saint-Jean.
Scènes de la vie criminelle de Saint-Jean.
Appétit sportif des Johannais.
La vie culturelle d'après-guerre.
La crise du verglas, janvier 1998.
La crue du Richelieu, avril 2011.
Poétique
spatiale 1940.
Poétique
spatiale 1960.
Conclusions
Notes.
Bibliographie
Table
des Matières
J'ai mis en ligne sur mon blogue un lien vers ce passionnant portrait.
RépondreSupprimerMerci.
J'ajoute que la photo de la tour de la Singer qui tombe a été prise par Marc Caya. Quant à celle, juste à côté, qui montre la Singer sous un oeil mystérieux, est le travail du jeune et talentueux photographe Simon Lachapelle.
Felicitations pour l'excellent travail de recherche. Tres belles cartes postales et superbes photos.
RépondreSupprimerTres bien Jean-Paul. Merci.
RépondreSupprimerJe cherchais le nom du parc en face de ma maison d'enfance 162 de la rue Latour. Ce qui m'a amene ici par le lien du "passage du Capitaine Bonhomme en 1965!" donc j'ai aussi temoingne. J'avais 2 ans me souviens encore. Je cherchais aussi des photos avant/apres de l'incendie de la Centrale Catholique, communement nomme "La Villa" dans le quartier NDA. Je n'en ai point trouve. Ciao
Mike
angelique97@hotmail.com
On aura donc été ensemble au même endroit au même moment, sauf que j'étais de quelques années plus vieux. C'est quand même extraordinaire que tu t'en souviennes, alors que tu n'avais que deux ans. En ce qui concerne la Centrale catholique, c'est différent de La Villa. La Villa, c'était celle des Pères Jésuites (ils y tenaient des retraites, au bord de l'eau). Elle se dissimulait derrière des arbres et on y voyait émerger une tourelle. Elle a été incendié après que les Jésuites l'eurent désertées, dans les années 70 et on a construit sur les lieux un édifice en hauteur, pour les gens âgés je crois. La Centrale catholique, c'était au centre-ville, rue St-Jacques, l'édifice je pense, existe toujours (je ne suis pas venu au centre-ville de St-Jean depuis plus de 10 ans). Alors, merci beaucoup Mike de nous rappeler ces souvenirs. Ciao.
SupprimerRien de mieu que WOWW !|
RépondreSupprimerJe suis CHEF cuisinier à
RépondreSupprimerla Vieille Auberge des 3 Rives 297 rue richelieu
j'ai bien aimé ce que j'ai lu.
Moi je cherche à savoir qui était le propriétaire de ce batiment dans les années 1867
ou avant. c'est pour le montage d'un document qui ce trouve à la fin de mon MENU.
Passez me voir, je suis sur place du JEUDI au DIMANCHE de 15h00 à 21h00
Si vous êtes capable de trouver ça, voici mon couriel.
cuistomania@hotmail.com
merci d'avance,
Jean Claude B
Hélas, je ne réside plus à Saint-Jean depuis 1978. Il est possible toutefois de consulter les cadastres des années 1860 à l'Hôtel de ville, dépendant de l'état de la tenue des archives. Si nous avons les cadastres depuis 1770, celui des années 1860 devrait y être. Par contre, il ne faut pas oublier que le Grand Incendie de 1876 a dû détruire le restaurant puisque les deux côtés de la rue ont été ravagés, du viaduc de CN à la rue Saint-Charles. Si cette voie s'avère stérile, il est possible de consulter les exemplaires du Franco-Canadien de 1867 conservés à la bibliothèque de la Société historique du Haut-Richelieu (à l'ancien bureau de poste coin Longueuil/St-Jacques.
SupprimerIl faut de la recherche, c'est l'occasion d'un emploi étudiant propre à une jeunesse qui a faim de connaître l'histoire de son passé, comme vous qui êtes chef et fasciné par l'origine de votre commerce.
Je sais que ma synthèse est déficiente sur bien des points, mais on ne peut retracer l'historique de tous les bâtiments d'une ville, à moins d'être soutenu par une institution de recherches. Il est impensable que les villes, qui sont en voie de fusions et de satellisations du Grand Montréal, n'investissent pas dans le patrimoine local. Comme je le regrette, les édiles de Saint-Jean ont sacrifié le patrimoine architectural entre 1970 et 1980, de sorte que les rares fois où j'ai été à Saint-Jean, je me sentais dans une ville étrangère. Vous êtes chef et vous aimez votre restaurant. Vous voulez vous inscrire dans une tradition johannaise, vous avez une conscience historique honorable et c'est tout à votre honneur. Malgré l'aspect désagréable de la tâche, je vous encourage à l'accomplir.
Bien à vous.
Jean-Paul Coupal
Bonjour M. Jean-Claude B, je cherche à entrer en contact avec le propriétaire de la bâtisse de la Veille Auberge des Trois Rives, pouvez-vous m'aider? igingras25@hotmail.com
SupprimerMerci, M.Coupal pour le colossal travail de recherche que vous avez effectué et pour l'excellente rédaction de cette histoire qui nous rend la lecture si passionnante! J'ai beaucoup appris sur l'histoire de ma région (moi-même native d'Iberville). Vous avez toute mon admiration!
RépondreSupprimercommentaire du 22 avril 2012, 11h:42
RépondreSupprimerMerci, Mme Dubuc, c'est très gentil, votre commentaire me fait particulièrement chaud au cœur par cette journée triste et grise. Ce sont des mots comme les vôtres qui me font oublier toutes les peines qu'on peut mettre pour écrire un tel travail. Merci.
SupprimerMerci M.Coupal,pour cet ouvrage qui m'a replongé dans mon enfance et d'une bonne partie de ma vie,étant émigrant Belge et ayant véçu a Saint Jean avant mon retour en Belgique,cet ouvrage m'a permi de mieux comprendre l'historique de cette belle ville la ou j'ai laissé tant de beaux souvenirs.Votre travail m'a complètement séduit.Merci
RépondreSupprimerJe souhaite que vous conserviez toujours ces bons souvenirs, car sûrement il y a des gens dans la région qui doivent se rappeler agréablement de vous. Si l'occasion s'offre à vous de revenir au Canada, ne serait-ce qu'en simple touriste, n'hésitez pas à repasser par Saint-Jean. Il n'y aurait que son décor naturel et ce serait déjà un enchantement pour les yeux. Merci pour votre charmant commentaire.
SupprimerBonjour M. Coupal,
RépondreSupprimerVotre texte est fantastique, j'y reviendrai plus tard, je n'ai pas terminé. En attendant je me pose la question suivante après avoir cherché bien entendu sans succès. Le savez-vous, vous ce qu'il y avait sur St-Joseph, au coin de Séminaire, juste derrière une ancienne usine où on a fait des lofts, sur la rue St-Louis, entre la quincaillerie Berger (Rona) et BMR , il y a un petit "stand" de prière cloturé, avec statue de la vierge à Fatima. On ne l'a pas installé là entre ces deux quincaillers, il date d'avant, pour sûr !
Je joins une photo
http://hpics.li/ca0057e
Merci pour vos lumières
L'édifice à condo, derrière, c'est l'ancienne Cluett Peabody, où l'on fabriquait des chemises. L'aspect de la niche montre, en effet, qu'elle ne date pas d'hier, mais a-t-elle toujours été située là? Une donation. À l'image des anciennes croix de chemin qui servait aussi d'ex-voto pour protéger les voyageurs sur les routes désertes. Avant 1966 - la quincaillerie Berger était alors un I.G.A. - le prolongement du boulevard du Séminaire était tracé en pleine savane. Son but était de se diriger vers Saint-Luc et rejoindre le chemin qui menait à Laprairie et à Montréal. Seules les autobus l'empruntaient. Le gouvernement acheta les terrains à proximité pour y construire le nouvel hôpital et la polyvalente Racicot. Ça ne répond pas à votre question, mais cette mise en contexte montre qu'il y avait beaucoup de présence religieuse. Ainsi, la «croix de Jacques Cartier» qui était érigée devant l'école Notre-Dame Auxiliatrice (pour garçon, devenue par après le site de la Commission scolaire). Le fait d'avoir choisi le thème de Fatima, plutôt que Lourdes peut indiquer que la niche aurait été érigée pour célébrer la date d''apparition de 1917 (1927 à 1967). Désolée.
RépondreSupprimerMerci de cette explication, c'est déjà beaucoup, je ne trouvais pas le nom de la compagnie qui était située où se trouve les lofts St-Louis et ignorais complètement qu'un IGA était en face du nouveau IGA, avant. Tu es une mine d'information. Merci ! Je ne suis pas native d'ici comme je te disais mais j'adore cette ville. J'aime me promener dans le Vieux St-Jean et savoir qu'il s'est passé plein de choses à cet endroit, c'est magique.
RépondreSupprimerOui, surtout si tu as un appareil portable, tu peux regarder les photos originales de Pinsonnault qui fut l'un des plus grands photographes du début du XXe siècle, non seulement de Saint-Jean, mais du Québec. Ses photos étaient imprimées sur cartes postales couleurs et donne une vision de ce que fut Saint-Jean avant les grandes démolissions des années 70. Faire les rues du vieux Saint-Jean en synchronisant avec ces images sur l'article - avant / maintenant - c'est une véritable visite guidée. J'espère que les élèves du secondaire ou du cégep apprendront à bien l'utiliser.
RépondreSupprimerje prends peu de photo mais je vais sur Google map, comme j'ai fait ici, les photos datent de 2011. Les cartes postales de Pinsonneault c'est un trésor.
SupprimerLes commentaires ne prennent pas les images. Mais je suis sûr que ce sont de belles photos.
SupprimerLes commentaires ne prennent pas les images. Mais je suis sûr que ce sont de belles photos.
Supprimerje voulais dire comme le lien que j'ai mis plus haut, l'image de la vierge à Fatima que j'ai hébergée. J'ai hébergée l'image et non la vierge comme de raison.
RépondreSupprimerOuf! Tu me rassures.
SupprimerMerci pour ce beau moment d'histoire de notre chère ville qui, on le sait, eue la vie dure par moment...
RépondreSupprimerCe texte ne peut vraiment être beau que s'il trouve des lecteurs pour l'apprécier. De tous ces moments durs, je ne pense qu'aucun ne fut aussi grand que la perte de la poétique de l'espace amorcée depuis les années 70. Ce fut d'abord le visage des rues, la silhouette de la ville, ses bâtiments que l'on a détruit pour des projets chimériques qui n'ont jamais vu le jour. Aujourd'hui, il semblerait que ce soit au tour des arbres, des lieux enveloppés par la végétation d'un climat généreux que l'on se montre prêts à anéantir pour des projets immobiliers ou autres bâtiments unidimensionnels propres aux banlieues laides de Montréal. Johannais, qu'avez-vous fait de l'âme de votre ville?
RépondreSupprimerMerci de m'avoir fait connaître une petite facette cachée de mon arrière grand-père, Édouard Bourgois. J'aimerais bien en connaître davantage.
RépondreSupprimerChristiane Bourgeois
Une vieille et noble famille de Saint-Jean. Commerçant, maire et participant actif au moment même où Dorchester devenait la municipalité de Saint-Jean. Oui, il y aurait tant de monde sur lesquels on aimerait savoir des choses. Que peut-on ressusciter de toutes ces époques; voilà pourquoi il est indispensable d'encourager l'historiographie locale auprès des jeunes, non seulement comme une activité parallèle ou distrayante, mais comme une nécessité de la conscience collective. Merci, Mme Bourgeois.
Supprimersvp me contacter
RépondreSupprimerdo.richer@ville.saint-jean-sur-richelieu.qc.ca
merci
Je vous ai fait parvenir un courriel. S'il arrivait, par malheur, que vous ne puissiez me contacter, voici mon adresse électronnique: jeanpaulcoupal@cooptel.qc.ca
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